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J’ai compris que les Antillais étaient des Africains

 

Passeuse mémoire Sur les cinq dernières générations, la trajectoire familiale de Marie-France ASTEGIANI-MERRAIN[1], une « peau sauvée » de la « Métropole », ressemble beaucoup à celle d’un parfait parcours de « sauvetage de la race » ; comme on dirait aux Antilles françaises.

Qu’on en juge : Charles PELAGE, le grand-père paternel de Marie-France, est un Africain né à la Martinique (Rivière-Salée) en 1891 ; fils de Tiburce MERRAIN et de Clémentia PELAGE, cette dernière étant probablement originaire du Danxomè. Parti à la Métropole faire la guerre de 1914-18, Charles y épouse Jeanne, une infirmière bretonne (originaire de Lorient) qui le soigna alors qu’il avait été blessé. Quatre enfants seront issus de ce « mariage domino », dont Charles MERRAIN né en 1920 à Saint-Nazaire. Ce dernier est donc un mulâtre (selon l’ignoble nomenclature coloriste) ; il épouse à son tour une Blanche, avec qui ils ont Marie-France. Leur fille, née en 1945, est donc une quarteronne. Marie-France épouse un Blanc, Michel ASTEGIANI, ingénieur en Travaux Publics. Leurs deux filles, Agnès et Muriel, sont par conséquent ce que les Créoles (c’est-à-dire les colons blancs nés aux colonies antillaises) appelleraient des octavonnes.

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