Le dernier ouvrage que j’ai publié aux éditions ANIBWE rappelle quelques vérités essentielles sur le Yovodah, qui sont trop souvent obviées par les idéologues eurocentristes et leurs épigones françafricanistes. Mais au delà, la préoccupation majeure de cet essai consiste à rechercher comment partir d’une situation socio-politique de Résistance au Yovodah pour acquérir concrètement les conditions effectives d’une Renaissance civilisationnelle.
La première de ces conditions réside assurément dans une prise de conscience historique collective de nos capacités extraordinaires de résistances, en vue de réorienter ces capacités vers une attitude plus proactive de reconquête de soi, c’est-à-dire de reconquête collective de notre droit à agir par nous-même, pour nous-même, grâce à nos immenses ressources humaines et naturelles ; selon nos propres valeurs culturelles et aspirations politiques. En fait de préoccupation majeure, il s’agit bel et bien de (re)mobiliser le panafricanisme en tant qu’éthique de la Résistance et praxis de la Renaissance des nations panafricaines face au Yovodah – à ses protagonistes étrangers et leurs affidés nègres.
Le contexte géopolitique contemporain s’y prête plus que jamais ; avec le déclin du système euroétatsunien et l’émergence de pôles géostratégiques alternatifs au capitalisme sauvage, constitués par l’Amérique bolivariste et l’alliance Russie-Chine-Iran. Encore faut-il que face à ces profondes mutations géopolitiques, les mouvements panafricanistes hissent urgemment les capacités opérationnelles au niveau des grands défis stratégiques de notre temps.
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