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Michael Jackson

Retour sur l’acharnement judiciaire contre le « King of Pop »

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Le lundi 13 juin 2005, Michael Jackson a été acquitté à Santa Maria dans un procès qui a duré cinq mois, et où il était accusé entre autres d’avoir abusé sexuellement de Gavin Arvizo, un garçon qui avait treize (13) ans à l’époque des faits supposés ; en 2003.  Quelques 2200 journalistes étaient accrédités pour suivre jour et nuit cette saga médiatico-judiciaire retransmise dans de nombreux pays. Mais comme bien souvent, plus la presse occidentale déploie de moyens pour parler d’une chose, moins le grand public y comprend quelque chose : cela s’appelle « couvrir » un événement, ou plus exactement le recouvrir d’un brouhaha de propos superficiels, parfois frivoles, souvent sensationnalistes, voire inexacts ou carrément mensongers.


le-complot-contre-michael-jacksonC’est pourtant l’une de ces journalistes « couvrant » le procès du King of Pop, Aphrodite Jones, qui a publié en 2007 un ouvrage[1] où le lecteur est entraîné auprès des faits et de leurs protagonistes, afin d’entendre ce qui s’était dit à l’intérieur du Palais de Justice de Santa Maria et de prendre connaissance de la teneur effective des principaux éléments d’enquête, tels qu’ils figurent réellement dans le dossier que le juge Rodney Melville a autorisé officiellement l’auteure à consulter.


Rappelons que Michael Jackson avait été déjà accusé de pédophilie par Jordie Chandler en 1993. Cette première affaire fut réglée à l’amiable contre un chèque de 20 millions de dollars que ses conseillers avaient cru bon de signer à la famille Chandler. A l’époque, les partenaires d’affaires de Michael Jackson (Sony, Pepsi Cola, Fox, etc.) souhaitaient mettre rapidement un terme à cette histoire, afin de se concentrer sur les contrats faramineux (globalement estimés à 700 millions de dollars) dont la star planétaire était l’enjeu, au summum de sa carrière. En fait, ces conseillers mal avisés ouvraient ainsi la boîte aux pandores : pour d’innombrables observateurs, Michael Jackson avait payé une aussi grosse somme d’argent parce qu’il  devait y avoir effectivement des charges accablantes contre lui dans le dossier de l’accusation ; mais pour nombre d’escrocs, ce pactole si facilement obtenu par les Chandler aux dépens du King of Pop allait aiguiser les appétits. Ainsi, des employés de Neverland (Adrian McManus, Ralph Chacon, etc.), le ranch de Michael Jackson, tenteront leur chance au loto judiciaire, et seront déboutés. Quant à Jason Francia, le fils d’une femme de ménage de Michael Jackson, il  aura plus de chance, puisqu’il recevra 2 millions de dollars de dommages et intérêts, au prétexte qu’il aurait été « chatouillé » par le King of Pop.

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Larry Feldman, l’avocat de Jordie Chandler a reçu à plusieurs reprises la famille Arvizo, qui au départ tentait de porter plainte contre Martin Bashir auquel la mère reprochait de n’avoir pas obtenu son autorisation pour filmer ses enfants. Bizarrement, à la suite des rencontres avec l’avocat des 20 millions gagnés par Jordie Chandler, les Arvizo abandonnèrent la petite proie Bashir pour s’attaquer au trophée Michael Jackson, au motif d’abus sexuels sur Gavin Arvizo.


mj-plus-jeuneMalgré son acquittement de quatorze (14) chefs d’inculpation, par un jury populaire composé uniquement de Blancs dans une ville réputée « conservatrice », un soupçon malsain de pédophilie a été entretenu par la presse occidentale à propos de Michael Jackson, en vue de ternir son image publique et de compromettre gravement sa carrière professionnelle. Dans cette page, on considère essentiellement les faits, afin de montrer à quel point ce procès était surfait, ne prenant l’ampleur qu’il a eue seulement à cause de l’acharnement judiciaire aux relents négrophobes du procureur Tom Sneddon. Le procès de « l’Etat de Californie contre Michel Joe Jackson » est l’histoire d’un sordide harcèlement judiciaire contre la plus grande star  mondiale du XXè siècle, ayant l’insigne « inconvénient » d’être née nègre dans un pays où, à l’époque de sa naissance, on lynchait encore publiquement des Africains-Américains à cause de la couleur de leur peau.


Par KLAH Popo



[1] Aphrodite Jones, Michael Jackson conspiracy, iUniverse, 2007. La traduction française, par Marlène Viancin, que l’on utilise ici  date de 2008 : Le complot contre Michael Jackson, Music & Entertainment Books.