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Yovodah et Panafricanisme : Résister pour survivre, s’unir pour renaître

couvyovodahL’objet principal de cet ouvrage consiste dans l’analyse des relations structurelles pouvant exister entre : Yovodah, Résister, Panafricanisme et Renaître. A partir de ces quatre éléments structurants, il s’agit de construire une grille autonome de connaissance de notre propre histoire contemporaine ; d’en tirer toutes conséquences stratégiques utiles à l’efficacité de l’action panafricaniste.

Mais, avant d’aborder cet objet crucial, il a fallu déblayer le terrain de l’analyse, afin d’en éliminer certaines sources insidieuses du bruit idéologique eurocentriste qui encombre le chemin intellectuel d’une appréhension Juste et Vraie de notre propre histoire ; celle de nos Ancêtres, celle du Peuple Noir.


1/ Esclave – esclavage

Au nombre de ces sources de bruit, il y a les concepts d’esclave et esclavage ; ainsi qu’une tenace calomnie selon laquelle les Africains se seraient vendus eux-mêmes aux esclavagistes étrangers. En fait, 3 chapitres du livre sur les 4 qu’il comporte ont été consacrés à l’évacuation des interférences idéologiques eurocentristes. Lesquelles interférences ont été analysées selon une grille comportant : Esclave, Esclavage, Résistance, Panafricanisme.

esclave : est esclave, l’homme qui est juridiquement la propriété d’un autre homme.

esclavage : l’esclavage désigne un contexte social où la loi autorise l’appropriation de l’homme par l’homme.

Une société n’est pas esclavagiste si sa loi (ou ses us et coutumes) n’autorise pas la propriété de l’homme sur l’homme. En toute rigueur, une telle société ne connaît pas le statut juridique d’esclave. Par conséquent, des sociétés africaines ancestrales, notoirement connues pour ne pas avoir été esclavagistes, ne pouvaient pas avoir promu la vente de leurs propres ressortissants aux négriers arabes ou européens. En effet, l’anthropocentrisme millénaire des civilisations négro-africaines interdit toute réduction de l’homme à la condition juridique de bien meuble.


2/ Esclavage – Résistance

Il y a tout lieu de penser que ces sociétés africaines anthropocentriques, non-esclavagistes, ont refusé – autant qu’elles le pouvaient – l’irruption en leur sein du droit de propriété de l’homme sur l’homme. Elles y ont été contraintes par la force supérieure de protagonistes étrangers – avec des complicités locales – qui avaient un intérêt évident à transformer le Peuple Noir en un troupeau de bêtes de somme pour Blancs.

Ainsi, T3 Km.t, l’une des plus anciennes sociétés politiques négro-africaines documentées, n’était pas esclavagiste au cours de ses trois mille ans d’histoire souveraine. Quant à Mande et à Kongo-dya-Ntotila, ces vastes fédérations politiques limitrophes de l’océan Atlantique, si brillantes et prospères avant la ruée négrière européenne ; elles ont été saccagées par les assauts répétés des esclavagistes étrangers : leurs populations vaincues, razziées, déportées, « bois d’ébénisées ».


3/ Résistance – Panafricanisme

Ces populations africaines, assaillies par « la férocité blanche », n’ont cessé de s’y opposer de toutes leurs forces : partout et tout le temps que dura ce Yovodah. Au fond, le refus viscéral de l’esclavage du Nègre au profit des Blancs est la source historique primordiale du Panafricanisme.

Ce refus viscéral, quelles que soient les formes qu’il revêt, est ce qui se dit « Résistance ». En sorte que l’histoire contemporaine du Peuple Noir est bel et bien une histoire de Résistance. Aussi, le Panafricanisme en est-il l’expression idéologique radicale ; consubstantielle. Séculaire.


4/ Un paradigme historiographique maâtique


Matrice historiographique afrocentrée

Matrice historiographique afrocentrée

De ce qui précède, il résulte que le concept de Résistance est incontournable pour une connaissance scientifique rigoureuse de l’histoire du Peuple Noir. En somme, Yovodah, Résister, Panafricanisme, Renaître constituent ensemble les paramètres fondamentaux d’une matrice d’analyse féconde de l’histoire du Peuple Noir pris d’assaut par la cupidité morbide d’esclavagistes-impérialistes étrangers. Cette matrice d’analyse configure un paradigme historiographique dont on peut dire qu’il est maâtique, au sens où il est profondément tendu vers un idéal de Vérité-Justice-Paix.

Pour autant, dans la perspective de cet ouvrage, la mobilisation d’un tel paradigme historiographique exprime, d’une part une volonté indéfectible d’autonomie de pensée, dont l’usage du terme « Yovodah » dans l’intitulé est particulièrement emblématique. D’autre part, une préoccupation stratégique majeure, qui consiste à transformer l’énergie de résistance panafricaine en activités concrètes pour la renaissance panafricaine ; dans un contexte géostratégique international marqué par le déclin de « la suprématie blanche ».


***

Le Panafricanisme, en tant qu’éthique de la résistance, a fait largement ses preuves au cours des siècles précédents. Dorénavant, il s’agira plus que jamais de promouvoir tout son potentiel de renaissance civilisationnelle du Peuple Noir. Or, à cet égard, le projet confédératif des « Etats-Unis d’Afrique » est on ne peut plus pertinent : comme une alternative géostratégique innovatrice, conçue par les panafricanistes, pour la reconquête totale de la souveraineté politique du Peuple Noir.


Le défi de la Renaissance Panafricaniste

Le défi de la Renaissance Panafricaniste

Notre ouvrage se veut une invitation pressante à explorer tous les horizons du panafricanisme en tant qu’alternative géostratégique féconde, autonome, prometteuse. Au demeurant, ce livre ouvre une séquence de publications qui sera principalement dédiée aux modalités de mise en œuvre efficace des principes fondamentaux du panafricanisme, en vue d’une Renaissance civilisationnelle du Peuple Noir.


KLAH Popo

Octobre 2012

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